Face à la pression d’infection liée à la faune sauvage migratrice accrue ainsi que plusieurs foyers d'IAHP confirmés  ( élevages etCapture décran 2025 10 23 152818 basses-cours) dans plusieurs départements, la ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire et de la Forêt Annie Genevard, a pris la décision d’élever le niveau de risque à « élevé » sur l’ensemble du territoire métropolitain.

L’élévation du niveau de risque entre en vigueur le 22 octobre 2025 suite à la publication de l’arrêté susmentionné.

Le passage en risque « élevé » renforce l’arsenal de protection des élevages avicoles et généralise sur l’ensemble du territoire les mesures de prévention suivantes :

- Claustration ou protection par des filets des oiseaux détenus dans des établissements de moins de 50 volailles ou des oiseaux captifs (basses-cours, zoos);

- Mise à l’abri et protection de l’alimentation et de l’abreuvement des oiseaux dans les établissements détenant plus de 50 volailles ;

- Équipement obligatoire des véhicules destinés au transport de palmipèdes de plus de trois jours au moyen de bâches ou équivalents empêchant toute perte significative de plumes et duvets par un camion plein ou vide ;

- Interdiction des rassemblements de volailles et oiseaux captifs ;

- Interdiction de compétition de pigeons voyageurs jusqu’au 31 mars ;

- Restrictions aux transports d’oiseaux appelants et interdiction du lâcher de gibier à plumes de la famille des anatidés.

Rappel des mesures de prévention par les détenteurs d'oiseaux: rappelant les mesures de prévention à mettre en place : message à l’attention des petits détenteurs d’oiseaux : https://agriculture.gouv.fr/influenza-aviaire-mesures-mettre-en-place-par-les-petits-detenteurs-doiseaux

Ces mesures renforcées viennent en complément de la campagne de vaccination obligatoire lancée en France depuis le 1er octobre pour les élevages commerciaux détenant plus de 250 canards. La surveillance, la biosécurité et la vaccination sont des piliers complémentaires de la prévention de l’IAHP.  

Les éleveurs professionnels mettent en place toutes les mesures de biosécurité pour protéger leurs animaux, cependant, les particuliers détenant des volailles ou oiseaux d’ornement ont leur rôle à jouer pour limiter la propagation du virus.